Expendables : unité spéciale

Expendables : unité spéciale
2010
Sylvester Stallone

A quelques semaines de sa suite, il était grand temps de voir ce bon gros délire signé Sylvester Stallone qui rassemble un très grand nombre de gros bras armés amateur de musculation. Outre certains grand catcheur/boxeur tels Couture, Lundgren ou Steve Austin, on retrouvera Jet Li, Jason Statham, Mickey Rourke, Bruce Willis et même Arnold Schwarzenegger dans un cameo. Bref, un casting de fou furieux pour un film de grosse brute. Mais cela suffit t-il à faire un film ?

Tout ce beau monde forme un commando spécial chargé de s’occuper de diverses mission pour la sécurité de l’Etat. Et après avoir brillamment sauvé un bateau de l’attaque de pirates, l’équipe se voit confier la tâche de reprendre une île des mains d’une armée locale trempant dans des affaires d’extorsion et de drogue. Mais en réalité il semble que cette opération soit un coup du FBI voulant régler ses comptes avec un ex-agent visiblement reconverti en tant que bras droit de la milice oppressante. Une affaire qui sent pas bon tout ça…

On peut le dire, le scénario du film n’est qu’un prétexte à ce rassemblement. Il n’y a qu’une menace, bien définie, et aucun rebondissement ne viendra bouleverser l’ordre établi. Le tout saupoudré d’une romance pas plus épaisse. Pire encore, si le charisme de Stallone et Statham sont intact de par leur importance, tout les autres ne font que de la figuration et l’avalanche de personnages fait plus brouillon qu’autre chose. Un ratage donc ? Non, bien au contraire. Le film enchaîne les scènes d’actions intenses entre gros combats de fou avec effusion de sang et scènes de guerre où les morts s’entassent par dizaine chaque seconde et où les explosions se comptent par hectare. Le napalm est lâché sans interruption dans ce déchaînement de violence et de rage. Le niveau intellectuel du film est inexistant, sa cohérence absente et la demi-mesure est bannie. Un des films les plus bourrin qui soit. Les amateurs jubileront, les autres passeront.

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