Un Jour sans fin

Un Jour sans fin
1993
Harold Ramis

Pour célébrer la 1000° critique de film sur mon site, en voici un à la hauteur de l’événement. Véritable légende et classique intemporel du genre, le film s’axe justement autour de l’écoulement du temps, qui va jouer quelques tours à un pauvre homme.

Présentateur météo et de JT pour une chaîne régionale, Phil Connors (Bill Murray) va devoir comme chaque année faire un reportage à Punxsutawney, célèbre ville où chaque année une marmotte annonce la fin de l’hiver imminente ou son durcissement pour six semaines. Un non-événement pour Phil, qui espérait partir de la ville le plus tôt possible. Mais après le reportage et diverses rencontres ennuyeuses, un blizzard paralysa toute la ville, l’obligeant à passer une journée de plus dans ce trou pommé. Mais au réveil, l’impensable se produisit : tout le monde était persuadé être le jour de la marmotte, remontant pourtant à la veille. Sentiment de déjà-vu ? Malheureusement non, au troisième jour la date resta inchangée, retombant inexorablement à 6h00 le 2 février. La mort elle-même semble impuissante face à cette constante temporelle. Indéfiniment piégé…

Debout les campeurs et haut les cœurs ! Une phrase qui aura marqué et qui continuera on l’espère à marquer des générations de cinéphiles. Quitte à revivre indéfiniment une journée, Phil aurait sans nul doute choisit n’importe quel autre jour. Coincé dans à bouseux-land avec des pecnots fêtant inlassablement une supercherie sans nom, il devra cumulé ennui et froid terrible. Le film en tire tout le potentiel comique, allant du type blasé au suicidaire tentant de rompre le cycle par tous les moyens possibles. C’est fin, tordant, à l’image du passage « ne conduit jamais sur la voie ferrée ! ». Et puis bon gré malgré, il s’en amusera à son tour, tombant toutes les filles possibles, sauf sa collègue Rita (Andie MacDowell), qui repoussera ses avances malgré des efforts acharnés. Tantôt amusé puis désespéré, il mettra à profit ce temps imparti pour évoluer, transcender sa vision de la vie. Certes, certains passages sont un peu lourd, comme « je ne bois qu’à la paix dans le monde », et autres idées bien pensantes ou exagérées, mais de manière générale le film est une bonne tranche de rire, partant d’une histoire géniale et qui nous fait réfléchir. Un bonheur dont on ne se lasse pas.

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