Star Trek, c’est avant tout une série de science -fiction mythique sortie en 1966 aux États-Unis et qui a dû attendre 1982 pour voir le jour en France où il fit un bide comme presque partout ailleurs. Au final, ce n’est pas moins de 7 série qui s’enchaînèrent, et niveau film, six sortirent entre 1979 et 1991, suivit d’une quadrilogie entre 1994 et 2002, portant le total à dix. C’est alors que monsieur J.J. Abrams décida de se lancer dans l’aventure Star Trek avec un budget colossal de 150 millions de dollars, alors qu’un seul (le 4°) des dix derniers Star Trek a atteint ce niveau en chiffre d’affaire ! Le défi est donc de rassembler les spectateurs devant un film de science-fiction pour tous, qui soit exportable tout en retranscrivant le plus fidèlement son univers pour les fans.
L’histoire est celle de James Kirk (Chris Pine), fils d’un légendaire héros (Chris Hemsworth) qui se sacrifia pour sauver son équipage, et de Spock (Zachary Quinto), fils d’un Vulcain (espèce dont la réflexion n’est basée que sur la logique, dénuée de sentiments) et d’une humaine. Bien que rejetant les concepts travail et honneur, James décide de rejoindre Starflit (armée spatiale) comme feu son père. Après un appel de détresse, James monte à bord de l’U.S.S Enterprise où Spock est second. Cet appel se révélera être un piège lancé par l’énigmatique Nero (Eric Bana), en quête de vengeance contre Spoke et Starflit, tout deux responsables de la futur disparition de leur planète.
On assiste à une débauche d’effets visuels très réussis et les acteurs sont excellent, car il n’est pas évident d’être crédible affublé d’une coupe au bol ridicule, de vêtements désuets et d’oreilles toutes aussi esthétiques. Le casting est d’ailleurs des plus impressionnant puisqu’on retrouve, en plus de ceux précédemment cités, Winona Ryder, Zoe Saldana, Karl Urban, Jennifer Morrison, Simon Pegg, John Cho ou encore Anton Yelchin. Le scénario pour sa part est bien ficelé et plaira aux fans comme aux nouveaux arrivés : un grand méchant qui menace le monde avec une technologie redoutable, le tout sur fond de réalité alternative et voyage temporel. On a connu plus original mais ça tient la route. Très loin de nous éblouir par la richesse de son univers, se limitant à quelques créatures pas très convaincantes en dehors des Romuliens et de la planète de glace, on assiste tout de même à un divertissement à très grand spectacle savamment ponctué d’humour qui ravira les fans (apparemment) et aussi les amateurs d’action ou de science-fiction.