Le Seigneur des anneaux : les deux tours

Le Seigneur des anneaux : les deux tours
2002
Peter Jackson

Pour ce second épisode, le nombre de scènes supplémentaire est moindre puisqu’on passe de 2h58 à 3h30. Mais encore une fois, la durée du film est énorme, bien qu’il existe certains films étrangers arrivant à un total interminable de sept heures. Pour l’histoire, elle suit directement la fin du dernier.

Suite au combat contre les Uruk-hai, Boromir est mort, Frodon (Elijah Wood) et Sam se sont enfuis pour s’occuper eux même de la destruction de l’anneau, Merry et Pippin se sont fait kidnapper et Aragorn (Viggo Mortensen), Gimli et Legolas (Orlando Bloom) sont sur leurs traces.
On suivra donc trois fragments d’histoire :
– Frodon et Sam, épaulés par Golum (Andy Serkis), qui tentent de se rendre à la montagne du destin ;
– Merry et Pippin (Billy Boyd) qui lancent une révolution avec les Ents ;
– Aragorn, Legolas, Gimli et Gandalf (Ian McKellen) qui apportent leur aide au Rohan pour la survie de la race des hommes…

Les problèmes de rythme tendent à se répéter : la première moitié du film est vide et passablement lente, même si le reste du film n’est pas non plus un exemple de dynamisme. Pire encore, le rythme général est presque pire que dans le premier. Pour l’histoire, on reste dans une optique de continuité, le tout se déroulant de façon catastrophique. En effet, le montage du film est très approximatif et certaines scènes sont coupées de façon violentes et d’autres semblent manquer. Pour ce qui est des effets spéciaux, on notera les entrées ratés des Ents (arbres vivants) et de Golum qui est certes un personnage à la psychologie intéressante mais il est plus encombrant qu’autre chose. Si la bataille du gouffre de Helm était un temps soit peu impressionnante, ce n’est plus le cas et elle semble assez risible face aux mastodontes actuels (Transformers 3). Néanmoins, la structure triplement fortifiée de la forteresse et la tactique de percée sont tactiquement passionnantes. Et encore une fois, la fin n’en est pas une et se contente de balancer le générique une fois les évènement majeurs réglés, excepté la destruction de l’anneau. Une suite parfaitement continue.

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