La Planète des singes

La Planète des singes
1968
Franklin J. Schaffner

A l’occasion de la sortie de La Planète des singes : les origines, l’hexalogie originelle ressort en Blu-ray donnant là une bonne raison pour se refaire l’intégrale d’une saga qui aura marqué les esprits.

Adapté du roman de Pierre Boulle, le film est le récit d’un voyage spatial. En 1972, l’Amérique a envoyé quatre personnes dans l’espace pour aller explorer une planète potentiellement viable, située dans la constellation d’Orion à quelques 600 années lumières. Désormais en 3978, durant leur phase d’hypersommeil, la navette « atterri » sur la planète. Sur place, l’air est respirable mais le paysage est majoritairement sableux et rocheux. Taylor (Charlton Heston), London et Dodge, les trois survivants, finissent par rejoindre un camp. Et c’est avec stupéfaction que l’équipage constate la présence d’humains, mais à un stade primitif sans paroles. Plus encore, ils constatent que la planète est gouvernée par des primates évolués.

Le temps fini par avoir raison de nombre de films. Aura t-il su résister ? Ce qui vieilli généralement le plus mal, se sont les effets spéciaux. De ce point de vu là, pas de problèmes, il n’y en a aucun. Par contre, le maquillage des primates accuse son âge et on ne peut pas tellement dire que se soit réaliste. Leurs postures posent aussi problèmes car elles ne laissent qu’une possibilité : la mutation des mains inférieures en pieds. D’un point de vu scientifique, le film est une vaste supercherie pour tout ce qui entour le voyage spatial, qui se déroule d’ailleurs dans un flamboyant vaisseau en carton et plastique. On notera aussi quelques erreurs de montage, notamment dans le désert, et même des oublis de doublage dans la version française. Néanmoins, une fois n’est pas coutume pour l’époque, les acteurs s’en sortent plutôt bien, la mise en scène est bonne, le rythme correct, la musique primitive dans le ton, et l’histoire très psychologique conserve tout son attrait. Même si le film est vieux et pas très bien fait, il reste crédible et rien n’enlèvera de sa superbe à l’histoire. Un grand classique indémodable.

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