Pirates des Caraïbes : le Secret du Coffre Maudit

Pirates des Caraïbes : le Secret du Coffre Maudit
2006
Gore Verbinski

Initialement prévu comme une trilogie, l’arc Davy Jones aura finalement été concentré en deux films. Il était en effet difficile de faire une saga sur la piraterie sans parler du mythe du roi des mers. Dans One Piece, il est dit que tout ce qui tombe à la mer lui appartient et il est probable qu’un jour Eiichiro Oda nous en fasse l’honneur en chair et en os.

L’aventure continue et Jack Sparrow (Johnny Depp) a retrouvé le commandement de son fameux Black Pearl. Mais son répit est de courte durée : Davy Jones (Bill Nighy) avait passé un marché avec lui : son âme contre le Pearl. Et s’il ne coopère pas, il relâchera sur lui le Kraken. Seul option envisageable : accoster le plus vite possible. Pendant se temps, Elizabeth (Keira Knightley) et William (Orlando Bloom) sont accusés de trahison et doivent faire alliance avec la compagnie des Indes pour retrouver leur liberté. Ces derniers souhaitent avoir le coeur de Davy Jones pour avoir la main mise sur les mers et océans. Jack en a lui aussi besoin pour assurer sa protection. De même pour William, désireux de sauver son père des griffes de Davy Jones. Une course poursuite pour récupérer le coeur va alors prendre place.

Action, Aventure, Fantastique et comédie, tels sont les mélanges détonants de cette saga de pirates. Même si on notera, de par le caractère plus sombre de l’historie, que le côté comique du film est moins prononcé que lors du précédent volet. Les acteurs sont une nouvelle fois très bons mais on regrettera le diminution de présence de Johnny Depp, pourtant l’un des points les plus forts du film. Pour ce qui est de l’histoire, elle est beaucoup plus aboutie mais elle aurait mérité une épuration car durant les 2h20 du film, le spectateur n’aura guère le temps de souffler. Trop chargé ou dynamique parfaite, chacun ira de sa propre idée. Grâce à un budget en forte hausse, le côté spectacle grandi et nous offre des scènes très intéressantes. Souvent les suites sont décevantes mais ici, on assiste à une évolution positive qui permet de conserver tout l’attrait du film.

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