Fright Night

Fright Night
2011
Craig Gillespie

Il y a 26 ans sortait Vampire, vous avez dit vampire ? ou en VO, Fright Night. Ce film en est donc le remake. Choix original quand on sait que le succès de l’original ne fut pas spécialement important. Pire encore, une pseudo suite vu le jour trois ans plus tard et fut un violent bide.

Y a t-il un potentiel exceptionnel derrière le scénario ? Il est vrai que l’histoire tranche radicalement avec les production vampiriques habituelle : Charley Brewster (Anton Yelchin) vie dans un quartier résidentiel de Las Vegas. Mais dans sa classe, de plus en plus de personnes manquent. Cela inquiète grandement Ed (Christopher Mintz-Plasse) qui désire mener une enquête sur Jerry (Colin Farrell), le nouveau voisin de Charley, qu’il suspecte d’être un vampire. Mais Charley ne croit pas en ces histoires – Jerry c’est consternant comme nom pour un vampire – et laisse Ed se débrouiller seul. Mais le lendemain, Ed n’est pas là… Et le soir venu, Jerry fit venir une fille chez lui qui n’en repartie jamais. Bien décidé à percer le mystère, il ira chez lui et tombera nez-à-nez face à la victime qui se fera sucer le sang sous ses yeux. Il faut se rendre à l’évidence, son voisin est un dangereux vampire…

Si le film est résolument sombre et gore, il est nuancé par une touche comique fort appréciable qui n’est pas sans rappeler Bienvenue à Zombieland. Le film ne nous laisse pas non plus mijoter sur le statut de Jerry, il se concentre sur « comment survivre » puis « comment le tuer ». Le film a aussi un côté très jeune et dynamique qui, avec le début axé espionnage, rappelle l’excellent Paranoiak. Et grâce à un budget plutôt élevé, le film profite d’effets spéciaux pas mauvais et une mise en scène explosive. Mais ce qui fait clairement la qualité du film c’est Anton Yelchin, qui s’inscrit définitivement comme l’un des acteurs les plus prometteurs d’Hollywood, et Colin Farrell dont les tempéraments et physiques opposés renforcent la lutte permanente entre chasseur et proie. Si le film ne brille pas tellement de par son originalité, il reste bien fait et bien interprété ce qui est déjà pas mal.

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