Alors que la suite est déjà disponible au cinéma, je n’avais vu que partiellement le premier film, celui-ci. En effet, j’ai dû dormir près de 30 minutes au milieu du film (c’est terrible la fatigue). Du coup, pour mieux appréhender mon visionnage imminent de la suite, il fallait bien faire les choses dans l’ordre et donner une seconde chance à ce film qui m’était apparu comme mou, long et assez mal fait. Comme quoi, la fatigue peut lourdement nous tromper…
Sherlock Holmes, grand classique de la littérature anglaise écrit par sir Arthur Conan Doyle. Mainte fois adapté, cette version dites rock’n’roll est réalisé ce coup-ci par Guy Ritchie. Le principe des livres, et à fortiori du film, est que le très grand détective Sherlock Holmes (Robert Downey Jr.) fait équipe avec le non moins brillant Docteur Watson (Jude Law) pour résoudre des énigmes et mystères judiciaires de Londres (principalement, de temps à autre le reste du monde). Dans cette aventure, nos deux compagnons seront à la poursuite de Lord Blackwood (Mark Strong), un dangereux meurtrier pratiquant la magie noire. Pour cette périlleuse et difficile mission, Holmes recevra l’aide d’une voleuse particulièrement fourbe : Irene Adler (Rachel McAdams).
Les romans policiers et autres films policiers étant pour moi particulièrement insipides et redondants, le besoin de rafraîchir une franchise morte ne m’apparaissait pas comme une évidence. Mais étant quelqu’un d’incroyablement ouvert d’esprit et optimiste de nature, l’idée de retrouver un duo aussi prometteur que Robert Downey Jr. et Jude Law me laissait entrevoir un film plus que sympathique. Et dès les premières minutes, le constat est sans appels : les acteurs sont parfaits, la musique est nerveuse, l’image et le style sont maîtrisés et le sens de la mise en scène impeccable. Graphiquement irréprochable, le film utilise avec un talent certain des effets très esthétiques et classes qui collent avec brio à cet univers déjanté et décalé comme c’est le cas avec les effets de ralentis des combats et autres temps forts. L’histoire est dynamique, propre et intelligente : la fin est indiscutable. Il est clair que cet héros des temps anciens fait un retour remarqué et remarquable tant le film impressionne de par sa tenue, son rendu, ses acteurs, son histoire. La classe à l’état brut !