Underworld : Nouvelle ère

Underworld : Nouvelle ère
2012
Måns Mårlind, Björn Stein

La saga Underworld n’a rien d’une grande saga et elle est loin de faire l’unanimité. Et pour cause : c’est pas très bien fait, l’histoire est bidon et elle n’évolue pas. Pire encore, le troisième épisode se contente d’étaler une histoire racontée dans le premier film. Bien conscient que ce foutage de gueule ne pouvait plus durer, le budget a été doublé et les scénaristes ont finalement fait leur boulot :

Après les évènements du second film impliquant Marcus et l’amant de Selene (Kate Beckinsale), Michael  (Scott Speedman), les choses ont bien changées sur Terre : les humains ont prit conscience de la coexistence des vampires et Lycans et ont décidé d’y remédier en organisant une purgation. Selene et Michael furent séparés et congelés pour la science. Douze ans plus tard, le « projet 1 » s’échappa et libéra au passage Selene. A sa sortie, elle constate amèrement la situation : les vampires et les lycans sont en voie d’extinction et les quelques rares survivants se terrent. Mais alors que Selene cherchait son amour, elle fut prise de visions – elle serait capable de voir ce que Michael voit s’il est dans les parages -. Mais alors qu’elle rejoignit le supposé Michael, elle trouva une petite fille : la sienne. Un hybride existerai donc encore. Elle doit la protéger coûte que coûte…

C’est un choc, une révolution ! Pour la toute première fois la saga se dote d’un véritable scénario élaboré, intéressant et intelligent avec même un quasi twist-ending. Résolument sombre, le film possède une ambiance un peu futuriste et nettement plus réussie et distinguée que par le passé. Avec un budget très conséquent de 70 millions, la réalisation prend une toute autre ampleur et le film est largement plus esthétique. Si la 3D n’apporte strictement rien, on notera une grande évolution en ce qui concerne les lycans qui deviennent enfin agréables à regarder. Mais plus que de l’esthétisme, on a là une véritable émotion et un ambiance solide et originale qui donne au film une profondeur inespérée. Et si Kate Beckinsale semble fatiguée, on notera une bonne performance collective. On n’attendait franchement rien de cette nouvelle ère mais le résultat est excellent et Underworld pourrai bien devenir une franchise de qualité. En tout cas, ce quatrième opus est surprenant tellement il surclasse tout ce qui a été fait et révolutionne un genre supposé mort.

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