Tucker & Dale fightent le mal

Tucker & Dale fightent le mal
2012
Eli Craig

Quand on a un projet à coeur, il faut savoir le mener à bien et c’est ce qu’ont fait les créateurs du film : pendant de nombreuses années, ils ont bataillé pour trouver le financement de leur film qui aura finalement vu le jour en 2009. Et après trois années de bras de fer avec les industries cinématographiques, voilà Tucker & Dale !

Que se cache t-il derrière un titre aussi « spécial » ? Le film nous propose d’aller à contre-pied de tout ce qui est film d’horreur avec une histoire reposant exclusivement sur l’absurde. Tucker et Dale sont deux joyeux gai-lurons partant en vacance dans leur maison de campagne complètement éloignée de toute civilisation, ou presque… C’est aussi le même moment qu’ont choisit un groupe d’étudiants pour aller faire du camping dans la forêt mitoyenne. A cause de leurs physiques de brutes et leurs looks de bof, les jeunes ont un sacré a priori sur eux. Et un soir, alors que Tacker et Dale pêchaient, les jeunes se baignaient dans le même lac. L’une du groupe, surprise par Tucker qui la matait, tomba dans l’eau en se cognant la tête. Dale plongea alors pour la sauver mais il dit au groupe, en la remettant dans leur bateau, qu’ils ont leur amie. Ils comprirent immédiatement la phrase comme « nous retenons votre amie et on va la violer puis la tuer ». Le quiproquo va prendre encore plus d’ampleur quand certains jeunes vont accidentellement mourir en tombant bêtement dans un broyeur ou en s’empalant.

La connerie c’est violant des fois… On entre de suite dans cette logique des préjugés et le comique des situations marche d’amblé avec notamment l’abordage avec une faucille dans la main et le rire pour faire cool. Du coup, allons-y en mode bourrin et mettons tout au premier degré, on n’est pas là pour faire dans la finesse ! Mais le coup de la tronçonneuse marche à chaque fois et il est impossible de ne pas mourir de rire en voyant un gars fuir un nid de guêpes, tronçonneuse en main, et effrayant au passage un jeune qui courut pour lui échapper mais qui fini empalé dans une branche cassée. Le pire c’est que l’histoire est plausible et plutôt réaliste, surtout dans un pays comme les Etats-Unis qui regorge de gros cons et de gros boulets. Ça ne va pas chercher très loin mais c’est très drôle alors ne bondons pas notre plaisir et laissons le cerveau à l’entrée !

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