Demain sort dans nos salles françaises le très attendu Avengers réunissant une pléthore d’icônes des Marvel. Iron man est l’un des piliers les plus importants de l’histoire. Il est aussi l’une des adaptations de comics les plus rentables qui soient (585 M$ pour 140 M$ de budget). Le film marque d’ailleurs le début du long marketing d’Avengers avec l’apparition du SHILD et surtout, dans la scène post-générique, celle de son chef : Nick Fury (Samuel L. Jackson).
Contrairement aux autres films de super-héros, Iron man n’est pas un mutant ou autre personnage aux super-pouvoirs. Non, il ne s’agit que de Tony Stark (Robert Downey Jr.), un fabriquant d’armes. Il est extrêmement riche, boit comme un trou, et collectionne les conquêtes et les voitures. Grâce à son talent d’ingénieur, il créé sans cesses de nouvelles technologies d’armement pour servir les Etats-Unis. Mais sa vision des choses va amèrement changé quand il se verra confronter à la dure réalité de la vie, prisonnier aux mains de terroristes arabes équipés de ses propres armes. Il se verra forcé à construire une machine de guerre. Mais à la place, il va concocter une armure aux pouvoirs surpassant tout ce qui a été fait. Conscient du problème, Tony va se confectionner l’armure ultime et défendre sa nation par ses propres moyens.
L’effet est immédiat et sans appels : Tony Stark a une classe folle. Mégalomane dépressif, ce héros pas commun a un charisme incroyable et dégage une sympathie naturelle. Découvrir un nouveau super-héros, comment il s’est fait, le processus évolutif, c’est sans aucuns doutes un évènement marquant et mémorable. Bien que le film ne se démarque pas tellement des autres gros blockbusters dans la mesure où l’accent est mit sur les effets spéciaux, les grosses explosions et une réalisation dynamique, il possède néanmoins une marque de fabrique qu’on qualifiera de branchée et décontracte. Ce résultat, il est dû en partie aux acteurs plutôt bons, particulièrement le trio de tête Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow et Jeff Bridges. Le film possède aussi une originalité peu banale : il est réaliste. Dans un avenir relativement proche, il est tout à fait concevable que de telles technologies voient le jour. Par contre, le vieux cliché des gentils américains contre les vilains barbus des collines est particulièrement encombrant et dérangeant. Le coup du gentil médecin et du méchant blanc ne changera pas la donne. Reste un film attrayant et distrayant qui se place comme un bon Marvel.