Très fort succès ayant propulsé son réalisateur Robert Rodriguez, désormais incontournable de par son innovation et son originalité, le film réunissait un Elijah Wood au sommet de sa gloire, le fraîchement débarqué Josh Harnett, et d’autres acteurs ayant percé par la suite tels Jordana Brewster et un prestigieux cortège professoral porté par Famke Janssen, Salma Hayek ou encore Robert Patrick.
Quand on pense aux Invasions extraterrestres, on pense aux grands classiques du genre : Independance Day, Mars Attacks, Alien, La Guerre des mondes, District 9… Deux choses reviennent fréquemment : un budget énorme et une attaque massive, sauf rares exceptions. Ici, un seul extraterrestre nous attaque, mais avec roublardise : pas de grande démonstration de force ni de contacts. Le plan prend ça source dans un lycée d’une petite ville tranquille où l’envahisseur relâche des vers qui s’immiscent dans un hôte et en prend le contrôle. Très vite, l’épidémie se répand…
Pas forcément revendiqué en tant que tel, le film est clairement de série B. L’histoire ne tient pas debout, la mise en scène est presque drôle, les faux-raccords sont innombrables, les acteurs assez mauvais et les effets-spéciaux sont ridicules. Ce qui devait être un film d’horreur se transforme en farce et les pseudo suspenses sont noyés dans un flot d’humour à moitié voulu. Mais après tout, qu’importe la façon du moment où on rit. Par contre, l’ambiance est vraiment unique et les personnages sont attachants de par leur naïveté et leur irresponsabilité. Le concept est donc intéressant et original, mais bancal. Un bon fond mais une mauvaise forme.