Eden Lake

Eden Lake
2008
James Watkins

Tiens, il est plutôt très sympa Bastille Day, je me demande ce que le réalisateur a fait d’autre… Whaou, un film d’horreur avec Michael Fassbender, énorme ! En plus le réalisateur avait travaillé sur The Descent, un film d’horreur original et bien tordu, donc il a une certaine légitimité par rapport au genre. Mieux encore, ne se destinant pas forcément à une sortie en salles le film a su faire parler suffisamment de lui pour se voir distribué dans le monde entier, même si au final il n’aura même pas atteint les quatre millions de dollars de recettes. Et pour cause…

Voulant montrer un coin sympa où il avait passé du bon temps dans sa jeunesse, Steve (Michael Fassbender) va emmener Jenny (Kelly Reilly) à Eden Lake, un lac tranquille au beau milieu d’une paisible forêt. Enfin ça, c’était avant. Désormais le coin est squatté par des petits jeunes délinquants totalement à la dérive, et ce qui ne semblait être que de légères provocations va vite prendre une tournure plus inquiétante.

L’objectif premier du film était de proposer un récit réaliste pour renforcer la peur et qu’on se dise « cela aurait pu m’arriver ». Oui mais non, j’ai un cerveau et je m’en sert moi. Certes, faire une tête de plus que ceux d’en face et avoir quinze ans de plus est un avantage certain (enfin face à des enfants, sinon c’est de moins en moins vrai), mais à quel moment on est en mesure de faire le malin à un contre sept ? Un et non deux car quand on fait une sieste au lieu de se bouger le cul ça ne laisse que peu de place pour l’imagination quant à la capacité à intervenir de la femme. Enfin bon, le mari est presque aussi con, mais malheureusement le film va surtout s’axer autour d’elle, exaspérante de bout en bout. Et encore, s’il n’y avait que le couple de débile, ça irait, mais les ados en face ne valent pas mieux. Leurs réactions sont illogiques, leur chance insolente, leur imagination nulle. D’un côté les chassés sont stupides, de l’autre les chasseurs n’ont aucune idée intéressante. On tombe donc dans les travers des sous-productions du genre avec un brin d’ambiance mais un scénario très mauvais.

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