Le Ministère de la Sale Guerre


Le Ministère de la Sale Guerre
2024
Guy Ritchie

Malgré un casting qui fait rêver, un réalisateur anciennement de renom, une histoire vraie se déroulant à une période charnière et un budget avoisinant à priori les 100 M$, le film fut une gigantesque plantade : à peine 20 M$ aux Etats-Unis, ce qui poussa le distributeur à annuler la sortie dans la plupart des pays étrangers, y compris la France où le projet fut jeter dans le catalogue Prime Video. Et effectivement, sans valoir des tombereaux de merde, le film peine à s’imposer.

Nous sommes en pleine Seconde Guerre Mondiale, et l’Angleterre est au bord de la reddition face à une Allemagne invincible. Un dernier espoir ? Peut-être. Une escouade illégale et officieuse, va être lancé par l’ex capitaine Gus (Henry Cavill) et son équipe (incluant Alex Pettyfer, Eiza Gonzalez, Alan Ritchson et Henry Golding), visant à détruire une flotte de U-Boat des SS sur les côtés Africaine, ce qui permettrait de retrouver le contrôle de l’Atlantique.

Désamorçons le problème d’emblée, l’histoire est à la fois un mensonge marketing et un énième film sur la SGM qui n’aura que la patte de Guy Ritchie pour justifier un tant soit peu son existence. Cette soit disant escouade hors du commun fait de marginaux est en réalité une simple bande de gros bras bourrus, aux méthodes et aux enjeux tout ce qu’il y a de plus banal. Et à l’image de la promesse d’un Henry Cavill déjanté tirant la langue en massacrant du nazi, tout cela n’est que publicité mensongère tant il est en réalité un leader tout ce qu’il y a de plus posé, raisonnable, et pour peu qu’on ait cligné des yeux, certains auront raté la seule scène survendue de la langue. Que reste t-il alors ? Du Guy Ritchie dans le texte, dressant comme à son habitude une pléthore de personnages hauts en couleurs, représentant fièrement la noblesse et fougue britannique. Du bon divertissement malgré tout, quoique tout ce qui entoure le jeu de séduction de la femme alourdi le film plus qu’autre chose, et il manquera un final encore plus fou pour vraiment marquer.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *