L’éclair noir, ou Chernaya Molnia en VO, est un film action/fantastique russe sorti timidement en 2010 dans quelques 40 salles obscures française mais ce qui n’est pas loin d’être un record pour un film russe. L’équipe du film trouve là son tout premier contact avec le monde du cinéma.
Tout commence avec Kuptsov, riche homme d’affaire qui a découvert un gisement de diamant sous les fondations géologiques de la ville de Moscou. Seul problème : sa perceuse à énergie nucléaire n’est pas assez puissante. Mais heureusement, il existe une technologie basée sur une roche retrouvée sur la lune : la nano-énergie (ce qui est illogique puisque nano est une unité très basse). Mais le projet fut abandonné et la voiture qui contenait cette technologie est en possession de Dima, simple étudiant. Ce dernier a d’ailleurs remarqué par le hasard des choses la capacité de vol de la voiture, fruit de la présence de la fameuse source d’énergie. Suite à la mort de son père, Dima décide de devenir un justicier, nettoyant les rue de Moscou au volant de sa vielle volvo noire. Mais c’est sans compter sur Kuptsov, désireux de mettre la main sur la nano-énergie.
Malgré une inexpérience collective et un budget visiblement moindre, ce film n’a rien à envier aux Marvel ou autres comics de super héros. Les acteurs sont bons, notamment Grigoriy Dobrygin (Dima) dont la ressemblance avec Hayden Christensen, tant au niveau physique que du jeu d’acteur, est amplifié du fait du doublage commun. Les effets spéciaux ne sont certes pas au niveau mais on est très loin du nanar. Le film est bon et le style tranche avec l’habitude, jonglant entre comédie, film noir et film de super-héros. À voir.
Bof, c’est pas tellement illogique la « nano-énergie ».
Dans l’énergie nucléaire, le noyau d’un atome d’hydrogène c’est pas franchement immense…