Lors d’une terrible nuit d’hiver, alors que l’obscurité régnait, une catastrophe frappa les Etats-Unis. Tout les dix milles ans, un alignement galactique ouvre un portail vers un monde disparu, celui des démons de l’ancien temps. La dernière fois, les atlantes se sacrifièrent pour sceller la porte et sauvegarder une partie de l’humanité. Cette fois, la malédiction fut sans précédents : Michael Feifer, réalisateur du film, fut obliger de faire le plus gros cliché ambulant de l’histoire, sacrifier les neurones du monde entier et sauver une fois de plus notre espèce. Malheureusement, n’ayant pas eu de diffusion suffisamment large, le film n’a pas atteint son objectif et certains irréductibles lisent encore des livres et savent conjuguer. Mais les démons perçoivent encore la possibilité d’une menace humaine et réclament la connerie absolue. La tâche sera ardue…
Tout cela est bien évidement un délire total suite à l’un des films les plus navrant de l’histoire. Il est d’ailleurs peu probable que le film soit le fruit d’un pari perdu mais en réalité le reflet d’un vide cérébral dangereux. Pour éviter de trop inquiéter le spectateur sur l’issue finale de cette innovante comédie-romantique, le film commence tout simplement en nous présentant les futurs mariés. Mais aussi les narrateurs omniscient de l’histoire : leurs chiens respectifs. Et c’est dans la mièvrerie la plus totale que nos tourtereaux se trouveront et « tomberont amoureux ». La suite, cela dépend de votre faculté à supporter une telle absorption de neurones, consiste en une continuité de bons sentiments et de discutions fades, creuses et aux dialogues inutiles. C’est presque trop con pour être vrai. Donc à moins d’être mentalement déficient, bourré ou complètement stone, il n’y a strictement aucune chance pour que vous accrochiez à ça.