12 heures

12 heures
2013
Simon West

Bien que toujours aussi présent et enchaînant les tournages à un rythme effréné, la carrière de Nicolas Cage n’est plus ce qu’elle était. Il faut dire que le pauvre à la fâcheuse tendance de cumuler les bides, l’obligeant à se prostituer avec du Ghost Rider 2 et des productions à peine sorties en salles comme celui-ci, arrivant péniblement à du 14 M$ dans le monde malgré un très bon 7 M$ en Chine. Mais démérite t-il pour autant ?

À mi chemin entre Taken et The Call, le film prend place après qu’un cambriolage ai mal fini. Tête pensante de l’opération (avec Malin Akerman au volant), Will Montgomery (Nicolas Cage) n’aura pas su semer les flics ce jour là, et sachant qu’être prit avec l’argent lui vaudrait une peine renforcée, il préféra brûler l’argent. Seulement voilà, huit ans plus tard, son ancien collègue Vincent (Josh Lucas), qui n’a toujours pas digéré la tournure qu’ont prit les événements, est bien décidé à avoir sa part du butin, même si ce dernier a brûlé. Kidnappant la fille de Will, il lui posera l’ultimatum suivant : si dans douze heures les millions ne lui sont pas restitués, il la tuera.

Sans être d’une rare intelligence, le premier casse se passe bien, et la course-poursuite qui suit est dynamique, quoiqu’un peu débile. Puis il sort de prison et il doit passer en mode « je te traquerai, je te trouverai, je te tuerai », et effectivement on continu pendant un temps dans un style « action » plutôt réussi, bien qu’assez facile dans le scénario. Rien de très mémorable dans les cascades ou dans les moments de taules froissées, mais ça diverti pas mal. Malheureusement, entre la police omnisciente et des personnages trop caricaturaux, le masque tombe et la faiblesse du film est révélée. Des lingots fondus, des « comme par hasard », un combat final stupide, des scènes qui prouvent toute l’incompétence des acteurs lors de moments d’émotion : le réservoir s’encrasse et fait caler le moteur, perdant le spectateur dans un dernier soubresaut nous faisant regretter le choix initial de regarder le film. Bref, une sous-production de bas étage…

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