Le Cinquième pouvoir
2013
Bill Condon
Même si son acteur principal a aussi un rôle dans celui-ci, le film n’est pas la suite du Quatrième Pouvoir, référence à la presse, mais d’une histoire vraie sur une nouvelle forme de pouvoir qui a débarquée avec internet et la liberté d’expression qui en découle. Le film s’intéresse à l’histoire des créateurs d’un site internet qui a beaucoup fait parler de lui il y a quelques années, moins ces derniers temps à tel point que bon nombre d’entre nous ont oublié : WikiLeaks.
L’histoire débuta en décembre 2006 alors que qu’un prodige en informatique, Julian Assange (Benedict Cumberbatch), créa un site internet avec pour seul objectif la vérité. Protégé par des milliers de lignes de codes de par-feu, il tente de récupérer de droite et de gauche des informations secret défense pour les divulguer au public. Un idéal de transparence qui prendra forme avec le soutien d’un programmeur allemand, Daniel Domscheit-Berg (Daniel Brühl). Des débuts prometteur pleins de scandales pour réveiller les foules, mais peu à peu le masque va tomber et faire apparaître de sombres côtés.
Au fond qu’est-ce que WikiLeaks ? Deux petits connards prétentieux prêts à détruire des industries, des familles entières au nom de la vérité. Combien de millions perdus à cause d’eux ? Combien de morts par leur faute ? À partir de la divulgation complète des noms et adresses de militants extrémistes anglais, leur projet à basculé en sale procès public sans autre but que de nuire, et les dommages collatéraux vont se multiplier, les morts s’entasser. Toutes vérités sont-elles bonnes à dire ? Visiblement pas. Une histoire minable sur des inconscients criminels. Malheureusement, le film nous fait subir cette histoire sans susciter un intérêt très prononcé, les acteurs ne sont pas tellement convaincants, et le film aurait mérité d’être amputé d’une grosse demi-heure. À l’image de cette affaire, on préférera oublier ce film.