The Noel Diary
2022
Charles Shyer
Dans la grande tradition actuelle, le genre des films de Noël, autrefois de véritables événements qui ont marqué des générations entières comme la saga Super Noël, se cantonne désormais à de vulgaires productions à peine dignes d’être diffusés un après-midi sur une chaîne de télé. Dans le doute, on se dit que l’un d’eux sera peut-être un peu moins nul, mais non.
On suivra un certain Jake Turner (Justin Hartley), écrivain à succès à qui il ne manque rien dans sa vie, hormis l’amour. Or justement, en période de Noël, venant faire le tri dans les affaires de sa mère décédée, une jeune femme va débouler dans sa vie : la fille abandonnée de la gouvernante de sa famille quand il était petit.
En plus d’accumuler tous les clichés possibles et les pires poncifs imaginables, le film part sur des bases catastrophiques : l’amour téléphoné nous propose un connard de playboy qui ne provoque aucune empathie, et en face la dame est tout simplement fiancée, en passe de se marier. Le pire c’est qu’il le sait, elle s’en vante. Donc d’un côté on a un gars qui a déjà tout et qui ne peut s’empêcher de convoiter la fiancée d’un autre, et de l’autre une salope qui lâche toute sa vie pour le premier riche venu. Lamentable, insupportable. Plus encore, tous les dramas en toile de fond n’existent que parce personne ne se parle, font de bonnes actions en les faisant passer pour de mauvaises et sont donc détestés à tort. Si au niveau de la mise en scène, des décors ou des acteurs, tout est plutôt bon, l’histoire est si mal écrite, si antipathique et véhiculant des valeurs tellement opposées à l’esprit de Noël qu’on ne peut que passer un mauvais moment, à moins d’être une personne odieuse à la morale détestable.