A Killer Paradox


A Killer Paradox
2024
Da-mi Kim

Alors que Dexter s’apprête à – encore – renaître de ses cendres, les sud-coréens ont eux aussi lancé l’an dernier une série se voulant dans la même veine, à savoir un tueur sympathique qui ne tue que des méchants. Le petit plus sera ici la chance, poussée à l’extrême.

On suivra donc Lee Tang, un jeune étudiant qui va malencontreusement tuer un ivrogne en se défendant. Attendant que les policiers viennent le cueillir, après des jours sans nouvelles, il va alors apprendre stupéfait que le hasard a non seulement fait disparaître toutes les preuves contre lui, mais qu’en plus le mort était un serial killer activement recherché. Et ce ne sera que le début.

Le début de la série est très prometteur, mettant en avant d’un côté un ptit con à la chance affolante, et de l’autre un inspecteur à qui on ne la fait pas, des plus charismatiques. Le ton est léger, très drôle, avec vraiment un style et un rythme efficace, du moins sur ces quatre premier épisodes. Dès l’épisode 5, l’histoire commence à faire du sacré sur-place, on sent les limites du concept, nous sortant en plus une menace de l’ombre débile, digne des pires films d’horreur où le méchant est juste stupidement méchant, et ayant semble t-il activé tous les « cheat code », étant le meilleur sur tous les points et étant increvable. Le tandem avec Roh Bin sonne comme un pétard mouillé dès l’épisode 6, et globalement les trois derniers épisodes (6-7-8) se traînent la patte comme un animal à l’agonie. Exit la fraîcheur de la première moitié, ça étire une sous intrigue claquée avec une seconde partie carrément poussive et qui n’a plus rien à raconter. Une bonne idée très bien amenée, mais qui s’effondre sur la longueur.

Ce contenu a été publié dans Critiques, Série. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *