My Name


My Name
2021
Kim Jin-min

L’heure de la vengeance a sonné ! Alors qu’elle n’avait que 17 ans, Yoon Ji-woo (Han So-Hee) a assisté impuissante au meurtre de son père, bras droit de la plus importante organisation criminelle du pays. Folle de rage face à l’inaction de la police, elle va alors rejoindre ladite organisation pour découvrir qui a tué son père et faire justice elle-même, prise sous l’aile Choi Moo-jin (Hee-Soon Park), nul autre que le chef en personne. Quatre ans plus tard, son objectif semble plus proche que jamais, ayant enfin réussie à infiltrer sous une fausse identité l’escouade de la police des stups, où pourrait se trouver des réponses, voir carrément le meurtrier de son père.

Avec un tel sujet, on pourrait jurer avoir affaire à un énième film policier parisien, mais non, c’est la Corée du Sud qui s’attaque cette fois aux clichés des fines frontières entre mafia et flic ripoux, mais une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un flic qui infiltre l’ennemi au risque de basculer dans le camp du mal, mais bien une personne d’une organisation criminelle qui infiltre les flics, au risque de basculer chez les gentils. Une nuance qui donne un peu d’originalité, et le cadre change aussi de fait. Et il faut bien avouer que l’histoire est prenante, les protagonistes charismatiques, et le rythme est pleinement maîtrisé tout du long des cinq épisodes. Huit dites vous ? Alors que tous les enjeux auraient pu se boucler plus tôt, la fin fait terriblement traîner les choses, et coup sur coup les derniers épisodes vont constamment décevoir entre une héroïne multipliant les erreurs, des plans qui s’effritent et des morts gratuites. J’avais presque peur d’une fin catastrophique, et on est vraiment pas passé loin, mais impossible de ne pas en ressortir déçu face aux occasions manquées. Où quand la volonté d’une morale expressément douteuse prend le pas sur la logique des constructions narratives. Reste un bon divertissement, excellent dans ses débuts, mais un peu vain dans l’ensemble.

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