Pleins de promesses, le film se posait comme la suite spirituelle de Serial Noceurs, véritable comédie phénomène – surtout aux Etats-Unis où le film avait rapporté 209 M$ – dont la seule évocation suscitait quelques enthousiasmes quand à cette ode à Google, le moteur de recherche le plus populaire au monde. De plus, le chef d’œuvre The Social Network est dans toutes les mémoires, rappelant tout le potentiel de ce genre d’histoires.
Le film raconte donc la mésaventure de Billy (Vince Vaughn) et Nick (Owen Wilson), deux vendeurs en herbes malheureusement au chômage de part la faillite de la boîte dans laquelle ils travaillaient. Mais dans la vie il faut savoir rebondir, et happés par les conditions de vie paradisiaques des bureaux de Google, ils s’inscrivirent à un stage en vu d’un emploi. Seul problème, c’est qu’ils n’ont aucunes compétences en informatiques, peinant à accéder à internet. Face à des petits génies sortis tout droit de Harvard ou du MIT, la concurrence va être très rude.
Moins comédie pure que prévu, le film se veux très réaliste, plaçant la crise et le chômage au centre de l’histoire, et s’entourant d’experts de Google pour apporter une crédibilité plus grande. Car dans la vraie vie, à l’heure où n’importe qui sait programmer et maîtrise son ordinateur, accepter deux dinosaures complètement inaptes, même s’il ne s’agit que d’un stage, semble peu probable. S’en suit donc une rude compétition sur le signe de l’humour, voir de l’amour avec Rose Byrne, où des équipes de stagiaires s’affronte pour décrocher le job de leur rêves. Il est vrai que les décors particulièrement joyeux, le luxe et l’abondance des services laisse rêveur. Une bonne ambiance, un cadre frai et sympathique, et un niveau comique assez bon. Certes le film manque de rythme, ses ficelles sont énormes et Google nous assaille d’auto-congratulation, mais on passe un bon moment.