Hannah Arendt

Hannah Arendt
2013
Margarethe Von Trotta

Pourra t-on un jour parler sans tabous de la seconde guerre mondiale ? Pas en France en tous cas, la liberté d’expression étant désormais abolie, du moins sur ce thème précis et tout ce qui en découle. Mais de temps à autre, outre les insupportables « devoirs de mémoire » à l’intégrité douteuse, certaines perles cinématographiques viennent tenter d’expliquer en quoi le mouvement de départ était une franche réussite, et aussi pourquoi tant de gens y ont adhéré. Ce fut le cas de La Vague, qui montrait toute la force et les possibilités engendrées par l’autocratie. Présenté comme lui aussi « révisionniste », ce film ne sera malheureusement qu’une infâme blague.

Tiré d’une histoire vraie, le film nous replace en 1961 alors que va avoir lieu le « procès » de Adolf Eichmann, ancien administrateur du troisième Reich kidnappé par un groupuscule israélien pour un lynchage à Jérusalem. Pseudo philosophe qui a fuit aux Etats-Unis durant la guerre, Hannah Ardent va assister au procès pour un magasine, espérant y voir ce monstre sanguinaire et sans âme qu’est le Nazi décrit dans les livres. Seulement voilà, même si sa nature juive la pousse à vouloir sa mort comme tout son peuple, elle ne vit qu’un pauvre homme jadis fier de sa nation et qui n’a été qu’un bureaucrate minable, victime du système. Tout en lui crachant à la gueule, elle eu le malheur de publier une série d’articles sur la façon de voir les choses d’Adolf Eichmann, lui attirant ainsi les foudres des juifs du monde entier ainsi que leurs adeptes.

Navrant, indigeste, minable. Les qualificatifs pour traduire les sentiments qu’exulte le film ne manquent pas, mais tous sont extrêmement péjoratifs. Comment est-ce possible ? Il faut espérer que le film n’est que mensonges et calomnies, sans quoi on aurait tendance à croire que la seconde guerre mondiale soit la meilleure chose qui soit arrivée au peuple juif. En voyant le film, la fourberie israélienne, sa façon de contrôler l’opinion politique et les médiats, son racisme extrémiste envers les autres races jugées inférieures et tout le méprit qu’ils dégagent, c’est à se demander s’il reste encore un responsable politique intègre dans ce monde corrompu. C’est proprement hallucinant : le film veut nous faire croire que le peuple juif s’est hautement indigné de lire un article disant que les Nazi étaient peut-être des humains normaux à la base. Non sans blague, et ils respiraient le même air que nous en plus ? Oh les monstres ! Mais gageons que le texte fut largement censuré, et que les réactions hostiles énormément exagérées. En l’état, cette histoire n’est qu’une vaste supercherie.

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