Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence

Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence
2011
Rob Marshall

Alors que la fin du 3 annonçait une quête de la fontaine de jouvence, il aura fallut attendre quatre longues années pour que le projet daigne aboutir, la faute à des problèmes de budget. Si la saga est très onéreuse, elle est aussi très cher à réaliser dû aux scènes en mer. Tout ça pour que le budget final du film soit de 400 millions… C’était bien la peine ! Pire encore, les fans ont de quoi trembler : Rob Marshall est à la réalisation, lui pourtant habitué aux films artistiques.

Côté scénario, tout le monde recherche la fontaine de jouvence. Mais alors que Jack Sparrow (Johnny Depp) cherchait un bateau et un équipage, il fut enrôlé de force par Teach/Barbe Noire (Ian McShane), père d’une de ses anciennes connaissances, Angelica (Penélope Cruz). Et ce dans le but de l’obliger à lui indiquer la localisation de la fontaine. Barbossa (Geoffrey Rush), devenu corsaire au service de sa majesté, suit les traces des espagnols, eux aussi à la recherche de la fontaine. Mais il ne suffit pas de trouver la fontaine, il faut aussi récupérer deux calices ainsi qu’une larme de sirène. Que la chasse commence !

Une nouvelle course-poursuite à qui trouvera quoi en premier. Difficile de ne pas repenser au second volet avec l’histoire du coffre et de la clef, en un peu plus poussé ici. Par contre ; excepté Jack, Barbossa et monsieur Gibbs ; il ne reste plus que la musique pour nous rappeler qu’il s’agit de Pirates des Caraïbes. Et pour cause, tout les autres personnages secondaires ont disparus et même les navires ne sont plus… Heureusement, l’esprit de la série est à peu près préservé avec cet habile mélange de genre qui fait le succès des films. Néanmoins, on ne peut que déplorer la faible quantité de passages en mer, l’insipidité des nouveaux venus (en particulier la très jolie Astrid Berges-Frisbey qui n’a visiblement pas été choisie pour son talent d’actrice) ainsi que la qualité moindre de cette histoire comparée à celle de Davy Jones.
Sans vraiment avoir un réel arrière goût de spin-off, on ressort un peu déçu par les nouvelles aventures quasi solo de Jack alors qu’au fur et à mesure des trois précédents épisodes, de très bons personnages secondaires prenaient forme. A l’image des pirates, le spectateur perd sa liberté à mesure que la compagnie des Indes grandit et même si la formule reste la même, le fun s’envole. Et même si le résultat final est assez proche des autres, les changement opérés sont nuisibles et on espère que le cinquième volet, qui devrait aboutir d’ici à 2013-2014, rectifie le tir.

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