Gantz

Gantz
2011
Shinsuke Sato

Gantz est l’adaptation du manga éponyme. S’il n’est pas très connu de par chez nous, il est la religion de bien des japonais qui ont d’ailleurs crédité de plus de 40 millions le film. Il ne fera l’objet que d’une sortie DVD/Blu-ray en France.

Côté histoire, on reprend les trois premiers volumes. Enfin je crois, je n’ai lut que les deux premiers. On y suivra donc Kei Kurono (Kazurani Ninomiya), un étudiant en recherche d’emploi. Mais alors qu’il attendait son métro, un homme tombe sur la voie. Un de ses anciens amis, Masaru Kato (Kenichi Matsuyama), joue les héros et tente de sauver l’homme. Mais étant un peu trop lourd pour lui, il demande l’aide de Kurono qu’il a reconnu. Mais l’aider aura été sa pire erreur : ils furent tout deux écrasés par le train. Et pourtant, ils se réveillèrent dans un appartement du centre de Tokyo, en apparence normal, mais qui dont on ne peut sortir. D’autres gens, eux aussi persuadés d’être mort, se tiennent dans la pièce, avec au milieu une étrange sphère noire. Il s’agit en réalité de Gantz qui accorde une seconde chance aux morts en leur faisant passer une épreuve : tuer une cible. Mais si une personne meurt durant la mission, elle meurt dans la vie réelle. Après chaque mission, des points sont attribués à la personne ayant tué la cible, le but étant d’arriver à 100 points pour retrouver sa liberté. Car même si on survit et est renvoyé parmi les vivants, on est rappelé à la fin de chaque journée. Jusqu’à ce que mort s’en suive…

Le film est très critiqué par certains fans qui jugent cette adaptation comme censurée et dénaturée. Effectivement, la nudité omniprésente dans le manga n’est plus et la tentative de viol a été supprimé de l’histoire. Mais l’esprit de l’oeuvre reste la même, toujours aussi noire et violente et de manière générale l’histoire est remarquablement fidèle. Les acteurs, déjà vus dans des productions similaires, correspondent bien aux personnages et livrent des prestations très bonnes. Côté visuel, le film possède une véritable identité et les effets spéciaux en jettent un max. Les combats s’avèrent même impressionnants et ultra-réaliste, malgré les super-pouvoirs. Le tout s’enchaîne de façon très rythmé et la fin calme méchamment. Une bonne grosse claque qui n’a rien à envier aux blockbuster américain. Vivement la suite !

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *