D’après la fin de Men in Black, l’un des deux héros du film prend sa retraite, mettant ainsi un terme aux aventures de nos agents. A l’heure où le troisième opus sort, la question de la légitimité d’une suite se posait déjà lors de ce second film. Mais avec 589 millions $, la logique laisse place à l’appât du gain. Et généralement, ça se fini très mal…
Comme l’annonçait la fin du premier film, J (Will Smith) est désormais seul depuis le départ de son ami et collègue K (Tommy Lee Jones). Ses prétendants-partenaires défilent et craquent rapidement tandis qu’il se donne à fond dans son travail et cherche à combler le vide laissé par K. C’est alors qu’une extraterrestre débarqua sur notre planète pour y chercher la lumière de Zarka, supposément ailleurs depuis le rejet de son accueil. Mais il semblerait bien qu’elle soit sur Terre. Pour mieux appréhender cette situation et résoudre l’énigme, il n’y a qu’une solution : retrouver le Men in Black s’étant occupé de l’affaire une trentaine d’années auparavant, K.
Le force du premier film était son univers riche et décalé empli d’un humour percutant et d’un style fort. Mais si le style n’a pas changé, ce qui veux aussi dire une réalisation mauvaise, le reste ne suit pas. Si le début recèle quelques scènes intéressante sur J, l’histoire est anecdotique, débile et passablement chiante. Tout ce qui entour la méchante est lamentable entre des personnages secondaires atroces et des animations honteuses. Pour ce qui est de l’humour, le niveau s’effondre et atteint des profondeurs abyssales. Pire encore, le film tarde à démarrer et son rythme est souffreteux. Tout simplement mauvais. Heureusement, le duo de choc fait son grand retour et maintiennent quelque peu le film. D’autant que la sympathique Rosario Dawson prête main forte, même si cela se fait au détriment de la doctoresse-mortuaire. On retrouve donc l’essence de ce qui faisait la force et le charme du premier mais avec un niveau intellectuel à la ramasse et une histoire exécrable. On tombe de haut et méchamment !