Fort de son succès en 2006 avec Le Pôle Express (déjà sorti en 3D), Roberts Zemeckis revient à l’attaque avec le plus colossal (pour l’époque) budget de l’histoire du film d’animation : 200 millions de $ ! Et c’est donc avec une technique d’animation révolutionnaire de modélisation d’acteurs, repris par le Tintin de Spielberg, que ces millions seront utilisées. Ainsi, on reconnaîtra aisément Jim Carrey en Scrooge, Gary Oldman (Gordon dans Batman de C.Nolan) en assistant et Colin Firth en neveu de Scrooge.
L’histoire est une énième adaptation du livre Un chant de Noël de Charles Dickens. Ainsi, le vilain avar Scrooge que tout le monde déteste reçoit la visite, à la veille de Noël, de trois esprit représentant les Noëls passés, présent et futurs. Ces derniers tenteront de faire comprendre, sous menace de mort, qu’il est plus que primordiale de changer au plus vite.
On assiste là à une avalanche d’effets spéciaux et de 3D (réussite) mais le spectateur, bien qu’impressionné, se demande pourquoi. Alors que l’œuvre originale était émouvante et vibrante, on a ici une grosse production par moment comique et qui ne touche à aucuns moments. Lors de sa sortie, les spectateurs n’ont répondus présent et ça se comprend.