La Rançon


La Rançon
1997
Ron Howard

L’argent est le moteur de la vie, le moteur de toute chose. Outre le fait d’être obligatoire pour avoir un toit et de quoi manger, toute occupation, tout confort, tout ce qui est ne peut s’obtenir qu’avec de l’argent. Certains naissent avec, d’autres le gagnent, et d’autres essayent inlassablement, en vain. De famille modeste, Tom Mullen (Mel Gibson) est la quintessence du rêve américain : parti de rien, il a bâtit un empire de l’aviation, et désormais il compte parmi les milliardaires de ce monde. Et forcément, qui dit richesse dit convoitise. Inspecteur de police, Jimmy Shaker (Gary Sinise) va se servir de son expérience du terrain pour orchestrer l’enlèvement du fils du milliardaire, lui réclamant deux millions de dollars en cash.

Le concept du film est on ne peut plus classique : un enlèvement, une rançon. Heureusement, le film arrive à se démarquer un peu, car outre son casting solide (avec également Delroy Lindo en inspecteur chargé de l’enquête, on retrouvera aussi Liev Schreiber et Evan Handler parmi les ravisseurs), le déroulé de l’histoire arrive à régulièrement nous surprendre avec moult rebondissements entre coups de génie et coups de folie. Le film se laisse suivre, le charisme de Mel Gibson y étant pour beaucoup. Mais que ce soit sur le fond ou sur la forme, le film reste très classique, souffrant donc de la comparaison avec les must du genre comme Searching dans le genre disparition / enquête. Du thriller efficace, mais qui ne marquera pas outre mesure.

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