Papa, j’ai une maman pour toi
1996
Andy Tennant
Se consacrant désormais à leur société de mode qui les a rendu milliardaires avant leur majorité, les jumelles Olsen avaient fait dans leur jeunesse une incursion par le cinéma, bien que désormais ce soit surtout leur jeune sœur qui y a fait carrière. Et voici leur tout premier film, qui à défaut d’avoir tellement cartonné à l’époque (20 M$, soit l’équivalent actuel de 50 M$), aura su s’imposer comme un classique de la belle époque du cinéma familial à la Maman j’ai raté l’avion et autre A Nous quatre.
Le hasard est parfois des plus incongrus. Deux filles du même âge, n’ayant absolument rien à voir, et qui pourtant sont physiquement tellement ressemblantes que tout le monde pourrait s’y méprendre. Tout le monde ? Eh bien justement, le hasard va les faire être au même endroit au même moment, la colonie de vacances de l’une se trouvant en face du château de l’autre, l’occasion pour une princesse surprotégée de découvrir les joies simples, et pour orpheline de voir ce que c’est que d’avoir un père. Plus encore, le père en question s’apprête à se marier avec une parvenue insupportable, alors même que la responsable de l’orphelina est une célibataire parfaite sous tous rapports. Y aurait-il un coup à jouer ?
L’argent ne fait pas le bonheur, les sentiments sont plus fort que le simple désir primitif, ou encore la valeur de la famille et l’envie de s’entourer avant tout de ceux qu’on aime. Voilà les prémices d’une belle histoire sur des personnes qui n’ont rien mais qui s’en contentent, et d’autres qui croient tout avoir alors qu’il leur manque l’essentiel. Une pure comédie familiale pleine de bons sentiments, qui va exactement là où on l’attend, mais qui le fait si bien. Les jumelles sont très drôles, leurs péripéties sont efficaces et attendrissantes, et même si on sait très bien à quoi s’attendre, c’est exactement ce qu’on espérait. Pour ceux qui croyaient avoir fait le tour du genre, voici donc un digne représentant à ajouter à la liste.