Nicky Larson


Nicky Larson
2024
Yûichi Satô

Cinq ans après Nicky Larson et le parfum de Cupidon, une bonne surprise qui a su transposer avec succès le manga d’origine, les japonais arrivent en embuscade pour rappeler d’où vient le manga, et offrir peut-être une version encore plus aboutie. Soit ça, soit Netflix s’est dit que les japonais snobaient la version française et qu’en relocalisant chez eux ça serait le carton assuré.

Arpentant les rues de Tokyo pour sauver de la demoiselle en détresse, Nicky Larson va être ramené à la dure réalité de la vie quand son collègue et ami va être tué. Il va devoir partir sur les traces d’une mystérieuse organisation appelée « L’Union », qui aurait mit sur le marché une terrible drogue décuplant la force d’autrui, au prix de sa vie.

Alors oui, je suppose que cette version est plus « manga accurate », jouant beaucoup sur les clins d’œil et références, mais il faut aussi savoir faire ce qu’on appelle un travail d’adaptation. Pas mal de mimiques et autres « danse de la banane » marchent peut-être sur papier, mais même à la sauce japonaise, ça ne passe pas. Too much. Et en vrai, cocorico, force est de reconnaître que la transposition de l’humour du manga fonctionnait mieux dans la version française. De plus, le côté supers pouvoirs nous fait basculer dans du fantastique / science-fiction mal maîtrisé, n’allant pas très bien avec le ton général. Trop kitch, trop fou, et une histoire qui se veut trop sérieuse à la grand complot de l’ombre, ce qui n’est pas très pertinent à mettre dès le tout premier opus. Pas raté non plus, mais on est dans une transposition pas bien pertinente quand la version de chez nous proposait une vraie adaptation dans les faits plus aboutie.

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