Les Schtroumpfs

Les Schtroumpfs
2011
Raja Gosnell

Ah ça calme ! En avant première, antoinelepage.fr est fier de vous présenter la critique d’un film évènement de l’été : Les Schtroumpfs. Je remercie au passage mon ami Jeremy Chalbos pour m’avoir invité à la séance grâce à son invitation canal +. Alors, ça schtoumpfs ?

Créé par le belge Peyo, Les Schtroumpfs raconte l’histoire de petits hommes bleus vivant dans une forêt magique. Ils vivent une petite vie tranquille, ou presque. En effet, le village et ses habitants sont régulièrement la cible du méchant sorcier Gargamel (Hank Azaria) accompagné de son vil chat Azrael. Lors d’une de ses attaques, alors que tout le monde fuyaient, schtroumpf maladroit prit la mauvaise voie. Voulant lui porter secoure, le grand schtroumpf, schtroumpf à lunettes, schtroumpf grincheux, schtroumpf écossais et la schtroumpfette se retrouvent projetés, de même que Gargamel et Azrael à leur poursuite, à New-York. Ils seront recueillis par deux humains : Patrick (Neil Patrick Harris) et Grace (Jayma Mays) Winslow. Schtroumpf alors !

Comme prévu, le scénario est affligent de bêtises et ne tiens pas la route deux minutes. Si dans leur monde les schtroumpfs semble plutôt bien modélisés, dans le notre, le constat est tout autre. Le choc des cultures est improbable et la cohabitation semble irréaliste. Mais de toute façon, on ne s’attendait pas à autre chose. Pour se qui est de la 3D, le résultat est assez classique : c’est complètement inutile et mal fait. Et pourtant, moult scènes en abusent et on sent un réel effort d’intégration de la technologie mais malheureusement, excepté quelques passages schtoumpfés, elle ne servira qu’à ajouter un léger effets relief à peine perceptible, contrairement à l’effet secondaire : l’obscurcissement de l’image, beaucoup plus flagrant. Reste l’humour du film, qui a fait pleurer de rire l’ensemble des enfants de la salle mais aussi les autres, et c’est là la grande surprise. Effet de masse ou réel intérêt, un grand nombre de scènes feront largement rire les plus grand avec notamment les gags sur Gargamel et son chat, intergénérationnel, mais aussi les allusions sexuelles entourant la schtroumpfette. Et même à force, le comique de répétition s’installe et certaines blagues catastrophiques finissent par avoir raison de notre jugement. Assurément pour les enfants, le film n’en reste pas moins accessible et fera schtroumpfer quiconque n’étant pas trop exigent.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *