Des films sur des casses, c’est pas ça qui manque. La preuve en est avec Le Casse de Central Park, en salle cette semaine. Il est donc difficile de faire dans l’originalité. Reste donc à bétonner côté scénario et acteurs.
De ce point de vu là, le film fait très fort puisqu’il met en scène deux mastodontes du cinéma : Robert De Niro et Edward Norton. Le principe du film c’est que Robert, grand spécialiste des coffres cherchant son ultime coup pour se retirer, organise la récupération d’un sceptre d’une valeur de 30 millions. Et il se trouve dans la douane de Montréal mais il est adroitement surveillé. Pour investir aisément les lieux, il devra coopérer avec Edward, spécialisé dans la neutralisation des sécurités, qui se fait passer sur place pour un handicapé mental. Son statut lui permet de faire passer facilement des choses sans éveiller les soupçons. Mais les problèmes vont s’enchaîner…
Après un début très mou, les protagonistes prennent place et le plan s’élabore. Sans être d’une ingéniosité digne de Ocean Eleven, ce dernier se révèle somme toute assez rondement mené et plutôt solide. Les acteurs sont très bons, en particulier Edward Norton qui semble tout naturel en attardé. Malheureusement, la fin est convenue, classique et peu surprenante pour quiconque ayant vu un minimum ce genre de production. Certes, le film est bon mais on a typiquement le genre de film qui, même sans l’avoir visionné, vous donne une impression de déjà-vu.