Certainement le plus gros ratage financier de 2010, le remake américain de Un diner de con dont le titre original est Dinner for schmucks (ou comment traduire de l’anglais par de l’anglais) avais pourtant de quoi convaincre : au casting, Paul Rudd (Les grands frères, Friends) et Steve Carell (Evan tout puissant, Max la menace) et aux commandes, Jay Roach alias le réalisateur des Austin Power et les 2 premiers Fuckers (mon beau-père et moi).
L’histoire reste la même : Paul veut obtenir une promotion dans son entreprise et pour ça, il doit se trouver un con pour la soirée et il trouvera donc un créateur de fresques avec des souris empaillées (dans la version française c’était un créateur de maquettes en allumettes). Et bien sûr, là où finesse et drôlerie étaient au menu français, ils sont ici remplacées par bêtise et lourdeur, surtout avec le duo Carell/Zack Galifianakis qui se font une joute de pouvoir de contrôle de l’esprit/cerveau. Et ça fait très mal pour le spectateur ! On comprend pourquoi seul 10 salles françaises ont osé diffusé ce massacre.