On prend les mêmes en on recommence. C’est un peu ça la philosophie de cette suite facile du succès record, Maman, j’ai raté l’avion. Ainsi, on retrouve tout le monde, y compris les « casseurs-flotteurs » . La suite est tellement une copie du premier que on en dirai un remake. On retrouvera les mêmes gags de début, c’est-à-dire le coup de la télé qui répond, et pour la fin, le même genre de piège contre Harry et Marvin. Seul différence est que au lieu de raté l’avion et se retrouve seul à la maison, il se trompe d’avion et se retrouve seul à New-York. Comble du comble, Kevin se retrouve à nouveau à jouer les bons samaritain avec, dans le premier le voisin qui fait peur, et pour le second, une vielle dame avec ses pigeons.
Si dans le fond, les deux films se valent ; si ce n’est que celui-ci nous inflige Rob Schneider (qui n’est ni une carotte, ni une agrafeuse) pitoyable (comme toujours) en valet d’hôtel ; le spectateur ne pourra s’empêcher de se sentir floué et trahis. Si la chute de fréquentation n’a pas eu lieu partout (seul 5 millions de baisse, sur 190, en dehors des États-Unis), elle à été en revanche colossal pour les américains passant de 285 M$ à « seulement » 173. A noter aussi que le film est un peu plus mou que son prédécesseur. Piège à éviter.