Rango

Rango
2011
Gore Verbinski

Un western en film d’animation, pourquoi pas ? D’autant que Gore Verbinski est aux commandes avec nul autre que son collègue de Pirates des Caraïbes, Johnny Depp, pour doubler le héros de l’histoire.

Dans ce film, on suivra l’aventure vécue par Rango, un caméléon de compagnie qui se retrouve seul au milieu du désert suite à un accident. Il arrivera tant bien que mal dans un village genre far-west peuplé d’autres lézard, taupes, rats, blaireaux, oiseaux et autres animaux pouilleux. Par une suite d’évènements impromptus, Rango se retrouvera shérif de la ville et aura pour mission de ramener de l’eau car la ville souffre d’une terrible sécheresse.

L’idée pouvait paraître bonne mais le résultat est clairement catastrophique. Si l’humour est assommant de conneries, le pire reste le design du film. Si les décors sont plutôt soignés, les différents animaux du film nous font un véritable défilé du musée de l’horreur.  Ça pique atrocement les yeux. Pire encore, quasiment tout les changements de scènes sont ponctués par des chansons affreuses interprétées par quatre hiboux en sombrero insupportables. Comble de la déchéance, les dialogues sont insipides et le héros pathétique. Même l’histoire ne décolle pas et se termine comme elle a commencé : en dessous de tout. Au final, ce pseudo western n’en possède que la structure et les clichés, pour un résultat médiocre et un film passablement ennuyeux.

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