Un film de Robert Zemeckis avec un beau casting et un pitch sympathique. Voilà qui promet assurément beaucoup.
Norman (Harrison Ford) et sa femme Claire (Michelle Pfeiffer) habitent dans l’ancienne maison du père de Norman, dans un coin pommé des Etats-Unis. Cette année, un évènement chamboulera leur quotidien : leur fille part pour l’université. Norman travaillant tout les jours à son labo de recherche, Claire se retrouve seule dans la maison. Autour d’elle, des choses bizarres se passent et le nouveau voisin semble louche. La dernière fois qu’elle a vu sa femme, elle paraissait affolée et paniquée. Plus encore, Claire est victime de manifestations. Qui est-ce et pourquoi ?
Est-ce un cas « classique » de paranoïa comme dans le génialissime Paranoiak ? Tour à tour, le film nous fait croire puis démentir des certitudes avec beaucoup de savoir faire. Les acteurs ne sont pas géniaux mais ils parviennent à nous faire entrer dans l’histoire. Par contre, tout le début du film ratatine méchamment et la première moitié en est passablement lente et ennuyeuse. Mais heureusement, la fin rattrape un peu la mise avec plus de dynamisme, de révélations, coup de théâtre et autres retournements de situations. Même si au final, elle reste convenue et prévisible, dans une certaine mesure (presque évident 15 minutes avant). On a donc là un film sympathique et bien fait mais qui ne restera assurément pas dans les annales.