Adaptation d’un roman de Julie Pascoe, le film raconte comment une famille a vécu la mort de leur père. La mère, Charlotte Gainsbourg, tombe dans une terrible dépression et déambule dans la maison tel un zombie. La petite Simone est pour sa part convaincu que son père s’est réincarné dans leur immense figuier. Les deux plus jeunes garçons semblent s’en foutre royalement. Reste l’aîné, le seul de la famille à rester normal. Mais pas question de se morfondre !
L’histoire est ultra basique et classique, même si son développement reste assez original. Mais au moins, on sait et comprend tout ce qui se passe, il n’y a ni ambiguïté sur les personnages ni sur l’histoire. On notera à ce sujet un phénomène assez étrange : alors que le film est prévisible, classique et avec des acteurs somme tout assez moyens, l’ennui est très loin. Malgré de multiples longueurs, le film arrive à nous embarquer dans son histoire qui ne manque pas de rebondissements. Et même si les paysages australiens sont désespérément vides, l’arbre majestueux dans ce « désert » créé un décalage face à la sécheresse, renforçant leurs deux caractéristiques. Pour ceux qui savent patienter, il s’agit là d’un film regardable.