The Last Winter

The Last Winter
2011
Larry Fessenden

L’air se refroidit, l’hiver approche. Le chauffage marche à plein régime et les couvertures sont nos amis. Et bien que les fêtes arrivent et que l’humeur est au beau fixe, c’est avec une certaine appréhension que nous sortons de chez nous le matin. Quel est le rapport avec le film ? Ça se passe dans la neige. A dire vrai je ne sais même pas ce qui m’a poussé à voir ce film… L’espoir ?

Comme pour coller à l’actualité, le film s’attaque à un problème de taille : la pénurie de pétrole. Pour pallier au manque, les Etats-Unis ont décidé de réhabilité un ancien puis d’Alaska jugé à l’époque trop coûteux et trop difficile dû aux conditions climatiques désastreuses. Mais la nouvelle équipe sur place prend du retard pour puiser au moment le plus opportun, l’été. North industrie, l’entreprise en charge du projet, décide d’envoyer Ed Pollack (Ron Perlman) pour mettre de l’ordre. Le problème sur place c’est que des rapports indiquent de graves augmentations de chaleur répétées, bien que Ed les qualifies de « conneries de variations passagères ». Un écologiste du groupe a une théorie alarmante : le permafrost a en partie fondu et libéré un virus maléfique cherchant a tuer l’expédition. Peu à peu les gens sur place vont devenir fous…

Avec ce genre de films, on ne pouvait s’attendre qu’à deux résultats : soit une dérive horrifique probablement lamentable soit un thriller à deux balles parsemé d’effets pourris. On a clairement la deuxième possibilité ici. Alors qu’on s’attend à de grosses révélations ou à des monstres assoiffés de sang, il ne se passe rien, sauf quand Ron Perlman fait pipi au lit. Puis vint enfin l’intrigue et ses mystères freez (jeu de mot de qualité très froide). Et là, paf : rien ! Pas d’expliquations ni de dénouement explicite. Heureusement, la mise en scène est telle que l’on ne sent pas venir l’escroquerie et on a droit à des acteurs pas mauvais du tout. Mais quand on repense à toute les daubes d’épouvante se passant dans le même genre d’endroits, on se dit quand même qu’on s’en sort vachement bien comparativement, bien que le niveau reste faible.

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