Après Alvin et les Chipmunks, le principe d’intégrer des animaux en animation dans un monde réel en live est reprit avec l’histoire du lapin de Pacques. Si ce procédé fut divertissant, sans plus, dans le premier Alvin, le second opus fut un très large calvaire. Bonne ou mauvaise surprise ?
Côté histoire le ton est donné dès le début : « Bonjour, je m’appelle Fred (James Marsden), premier lapin de Pacques humain. Insensé dites-vous ? Ça prendra son sens quand vous connaîtrez toute l’histoire. » – ou pas -. Tout commença le jour où Fred alla s’installer chez le patron de sa soeur (Kaley Cuoco) parti en vacances. Alors qu’il arrivait à la propriété, il entra en collision avec un lapin : le fils du lapin de Pacques, parti de chez lui car il voudrait devenir batteur au lieu de reprendre le travail de son père. Après une rencontre chaotique, les deux compères vont devenir amis et s’entraider.
L’intro du film est un test : si vous ne riez pas à la blague Universal, ça n’est même pas la peine de continuer. On le comprend très vite, le film ne s’adresse pas aux intellects. Outre des blagues faciles de mauvais goût, on retrouvera les habituelles conneries propres au genre, à savoir une immense incohérence autour de la mascotte. Personne, ou presque, ne s’étonne de voir un lapin parler, habillé qui plus outre. Et comme pour Alvin, il fallait forcément qu’il fasse de la musique, histoire de placer bon nombre de tubes du moment. Certains datent mais ça reste du classique. Et plus le film avance plus ça devient le bordel et votre cerveau fondra tel du chocolat. Si le sujet était à priori inintéressant, le résultat l’est tout autant.