Le Jour où je l’ai rencontrée

Le Jour où je l'ai rencontrée
2012
Gavin Wiesen

Les romances se suivent et se ressemblent. La majorité se finissent bien mais il y a un tel niveau de guimauve que le film s’en retrouve plombé. Celles qui finissent mal n’ont aucun intérêt bien souvent. Alors regarder une romance, c’est un peu jouer à la roulette russe avec 6 balles dans le barillet. Mais l’espoir est éternel : le pistolet peut toujours s’enrayer.

Il est parfois difficile de trouver sa place dans la société. Y a t-il une place pour tout le monde ? De toute façon, on vie seul, on meurt seul. Alors pourquoi vouloir se fondre dans le moule, se casser le cul toute sa vie pour finalement mourir ? Alors à quoi bon vivre si la vie n’est que souffrance ? Tels sont les angoisses existentiels de Georges (Freddie Highmore), terminale de 18 ans. Il vit en marge de la société et préfère dessiner ou rêvasser plutôt que travailler et faire ses devoirs comme n’importe qui d’autre. Il est d’autant plus difficile pour lui de s’intégrer qu’il est un pauvre dans une école de riches pour qui la vie est gratuite et facile. Mais un jour, alors qu’il séchait les cours, il aida Sally (Emma Roberts), une fille magnifique qui la fascine depuis longtemps. Très vite, une forte amitié s’installe entre eux et Georges réapprend à vivre.

Le ton est donné d’emblée : le film est triste. Mais quitte à ne pas faire les choses à moitié, Georges subira toutes les galères possibles et imaginables dans tout les domaines qui soient : famille, amis, travail et coeur. Et avec un Freddie Highmore chétif au regard dépressif, cette tristesse prend une ampleur incroyable. D’autant que le pauvre aura droit à l’une des douleurs émotionnelles les plus fréquentes et dégueulasses : la fille de ses rêves qui l’allume mais qui ne veut être que son amie et rien de plus. Jouer avec les sentiments d’une personne est ce qu’il y a de plus cruel au monde. Et vers la fin, c’est le plongeon abyssal dans la noirceur et la mélancolie, une avalanche de désastres. Mais finalement, le soleil perse et nous prouve que la vie n’est pas que désespoir. Et après avoir traverser autant d’épreuve, la victoire n’en est que plus éclatante. Un film d’une force époustouflante !

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