En 1972 sortait Le Flingueur, un des tout premiers films de tueur à gage. Et 39 plus tard, les fils des producteurs du premier (véridique) reviennent mettre un coup de jeune à une œuvre jugée pleine de potentiel. Remake utile ou dispensable ?
Dans le milieu des tueurs à gages, Arthur Bishop (Jason Statham) est une légende, un dieu vivant. Plus qu’un simple professionnel, Arthur n’a jamais raté un seul de ses coups et chacune de ses victimes semble avoir été morte de manière naturelle ou par suicide. Tel un fantôme, il tue sans jamais être vu ni même soupçonné. Mais sa vie bascula le jour où il reçu comme mission de tuer un de ses amis déclaré encombrant pour la société de meurtre pour laquelle il travail. Il décide malgré tout d’obtempérer. A l’enterrement, il tomba sur le fils, Steve McKenna (Ben Foster). Ce dernier, plus ou moins au courant des activités criminels de son père, aimerait se lancer dans le métier. Arthur va accepter de l’initier. Probablement la pire erreur de sa vie…
Le film commence sous les meilleures auspices : Jason Statham est un génie du meurtre et sa technique est infaillible. L’affaire marche et l’action est au rendez-vous. Puis vint le terrible moment marqué par la nullité : le coup du fils de la victime. Bon, certes c’est cliché mais laissons lui une chance. Le problème, c’est qu’il est d’une connerie ahurissante et agit de façon opposée à la logique et à la raison. Sa présence gâche un bon tiers du film par son incompétence. Heureusement, son personnage devient un peu meilleur sur la fin et on fini par le tolérer. Mais à nouveau, la faute de goût vient plomber le film : le dénouement. Facile, prévisible et décevant. L’idée était très bonne, le casting était bon et certains passages sortaient du lot. Mais avec tout cela mit bout à bout, on obtient un film très inégal qui, sans être mauvais, n’arrive pas à nous convaincre.