Dark Shadows

Dark Shadows
2012
Tim Burton

Ces derniers temps, l’adaptation de séries cultes des années 70-80 se fait légion avec les récents L’Agence tous risques, The Green Hornet ou le prochain 21 Jump Street. Et ici, il s’agit d’une adaptation de la série éponyme de Dan Curtis, d’ailleurs à l’origine du projet du film. Mais décédé en 2006, il n’aura pas pu voir le résultat. C’est finalement le grand maître du fantastique Tim Burton qui se chargera du film. D’autant plus logique quand on sait que Dan Curtis lui même avait choisit Johnny Depp pour le rôle de l’emblématique vampire Barnabas Collins.

C’est d’ailleurs autour de lui que le film prendra place. Tout commença en 1752 alors que la riche famille des Collins venait d’étendre son empire maritime sur la côte Est des Etats-Unis. Mais vingt ans plus tard, alors que leur fils Barnabas avait mit le monde à ses pieds et sacralisé son nom, Angelique Bouchard (Eva Green), une vile sorcière, s’éprit de lui. Mais le cœur de Barnabas appartenait à Josette et il lui refusa son amour. Prit d’une rage terrible, elle jeta une malédiction sur sa famille et envoûta sa bien-aimée pour qu’elle se jette du haut d’un falaise. Et Barnabas, dans un désarrois des plus total, se donna lui aussi la mort. Ou tenta du moins… Angelique l’avait transformé en vampire. Mais consciente qu’il ne lui donnera jamais son amour, elle convainc le village de l’enfermer dans une tombe pour qu’il y pourrisse pour l’éternité. Mais deux cent ans plus tard, un chantier le déterra…

Le film repose principalement sur trois choses : son casting, principalement porté par le talent incomparable de Johnny Depp ; le décalage temporel sujet à l’humour ; et l’ambiance étrange et fantastique des lieux. Il faut bien dire que la liste du casting donne le tournis : Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter (forcément avec son mari Burton), Jackie Earle Haley et la star montante Chloë Moretz. Et tous, sans atteindre des sommets, sont en plutôt bonne forme. Le travail fait sur les décors, les costumes et certains effets spéciaux forcent le respect car on retrouve l’ambiance des années hippies tout en ayant un film qui fasse contemporain. On en retire deux-trois scènes très drôles. Le reste fait très mystique et on est véritablement happé par cet univers. Par contre, le film n’est pas des plus fluides et le rythme est un peu lent même si on ne s’ennui jamais. Il y a certaines facilités, des choses trop attendu mais cela reste un très bon Burton qui nous livre encore une fois un film unique. Selon les résultats en salles, une suite est dors-et-déjà prévue et on imagine sans mal ce qu’il peu advenir. Espérons que les spectateurs répondent en masse car on en redemande !

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *