Men in Black

Men in Black
1997
Barry Sonnenfeld

Incroyable phénomène, Men in Black avait méchamment squatté les conversations dans les cours d’écoles. A tel point qu’au même titre qu’un jeu Super Nes, la cassette était l’une des valeurs sûres du troc. Pire encore, les lunettes de soleil se rependaient plus vite qu’un tsunami. Mais 15 ans après et à quelques heures de la sortie du troisième opus, que vaut réellement le film ?

Adaptation d’un comics-book sorti en 1992, le film nous invite à entrer dans l’univers top secret des extraterrestres. Ayant été confronté à l’un d’eux dans l’exercice de sa fonction de policier, James Edwards (Will Smith) va faire preuve d’une telle maîtrise que sa prestation va lui attirer les convoitises du MIB, organisation secrète s’occupant des aliens en transit ou logeant sur Terre. Il se verra formé par l’agent K (Tommy Lee Jones) et devra affronter une terrible menace pour sa première affectation : sauver le monde d’une fin probable dû à la disparition d’une galaxie.

Le film commence très fort entre ses protagonistes charismatiques et son humour piquant. Mieux encore, les toutes premières scènes sont d’anthologie avec la course et plus encore les examens à la fois très amusant, intelligent et pertinent (dangereuse cette fille entrain de lire…). Mais très vite une lourdeur s’installe : le « méchant » du film. Outre sa modélisation/maquillage passablement grossière, même pour l’époque, son charisme et son but (juste histoire de dire c’est moi qui l’ai ?) restent mystérieux. D’ailleurs, si la plupart des effets-spéciaux sont sympathiques, les différents extraterrestres sont ratés. Tant pis. Heureusement, l’ambiance décalée et le personnage du docteur redonnent un peu de couleur au film qui, malgré ses nombreux défauts, reste un grand classique de la science-fiction, bien que la science semble lointaine. Au final, il s’agit d’une très bonne idée brillamment portée et drôle mais qui souffre d’une réalisation bas de gamme et d’une certaine fainéantise scénaristique.

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