L’un des plus connu et des plus populaires des hommes politique de l’histoire, Abraham Lincoln fut le 16° président des Etats-Unis et aussi le premier républicain. On se souviendra de lui pour la guerre de sécession et l’abolition de l’esclavage, mais aussi pour son triste sort : mort assassiné dans un théâtre. Histoire bien évidemment fictive, son prétendu passé de chasseur de vampires est inspiré du livre de Seth Grahame-Smith, également scénariste du film. Et aux commandes, nul autre que le réalisateur de l’excellent Wanted. Quelque soit la connerie de l’histoire, on peut tout de même espérer quelque chose d’assez solide.
Abraham Vs Vampires. Tout cela a commencé lorsqu’il avait une petite dizaine d’années où il assista à l’assassinat de sa mère. À l’âge adulte, Abraham / Abe (Benjamin Walker) retrouve enfin le meurtrier de sa mère et lui tire une balle en pleine tête. Mais il s’agissait en fait d’un vampire dont seul l’argent peut venir à bout. – Euh… C’était pas pour les loup-garou ça ? Exit le temps des pieux et autre ails ? – Un certain Henry (Dominic Cooper) lui viendra alors en aide et lui expliquera la situation. Convaincu que le mal doit être combattu et étant prêt à tout pour assouvir sa vengeance, Abe va devenir son dissiple et faire la chasse aux vampires.
C’était une évidence, l’histoire est un grand n’importe quoi en puissance mais possédant tout de même un certain talent pour caser ce règlement de compte dans le contexte historique. En résulte quelque chose de plus solide que prévu scénaristiquement. De plus, le début du film est très bon entre la formation et la vie d’Abe à Springfield où il fera notamment la rencontre de Mary Todd (Mary Elizabeth Winstead), sa future femme. Le talent du réalisateur est mit à contribution puisqu’à défaut de proposer des affrontements originaux, les combats sont plutôt dynamiques. De manière générale, outre l’indigestion d’une énième histoire vampirique, le film surpasse de très loin les attentes et se révèle jouissif, d’autant que notre héros est incroyablement charismatique. Malheureusement tout cela va s’embourber dans une seconde moitié plus politique, heureusement rattrapé par un final explosif et intelligent. On regrettera par contre la maladresse des maquillages quand il s’agit de faire vieillir les acteurs, certes excellent pour Abraham (d’ailleurs très ressemblant) mais ridicules pour les autres. Reste un film surprenant et divertissant qui démarrera en trombe, bien qu’il retombera un peu…