Marley & moi

Marley & moi
2009
David Frankel

Le chien est le meilleur ami de l’homme. Un dicton particulièrement vrai et qui nous sera démontré une fois encore. Adaptation du roman éponyme autobiographique de John Grogan, l’histoire s’axera donc autour de Marley, son petit chien d’amour dont le trop cour passage sur Terre aura marqué sa vie.

L’histoire prend place un peu avant son arrivée, alors que John (Owen Wilson) et Jennifer (Jennifer Aniston) viennent tout juste de se marier et d’emménager sur la côte. Ne voulant pas faire d’enfant tout de suite et souhaitant combler le vide, John aura l’idée d’adopter un chiot : un labrador, plus facile à dresser selon un ami. Grosse erreur : le monstre insatiable n’aura de cesse que de dévorer tout ce qu’il voit, de courir jusqu’à plus pattes, et ne répond bien évidemment pas aux ordres, bien trop occupé à faire le fou. « Le pire chien du monde ». Et quand une famille émerge au milieu de ça et que le boulot s’en mêle, la situation devient vite incontrôlable. Mais un chien c’est surtout de la tendresse et de l’amour, quel que soit son maître. Et avoir la chance d’être bercé par une affection inconditionnelle ça n’a pas de prix.

La première partie du film parle de la période joviale du jeune couple, avec la dynamique du travail, l’enthousiasme d’un chiot fou, et l’arrivée du premier bébé. Malgré quelques désagréments de la vie, cette première partie est clairement sous le signe de la bonne grosse comédie canine à la Beethoven, avec de grands moments de rigolade (passage accéléré) et de tendresse (câlin mon toutou). Puis vient quelques problèmes existentiels, le train-train, les enfants, les responsabilités. Même le chien vieillissant n’a d’autre choix que de s’assagir, cassant tout de même occasionnellement le mobilier. Plus sombre et redoutée, la fin était inévitable : la mort de Marley. Sans avoir la puissance dévastatrice des cascades de larmes d’un Hatchi, le film nous met quand même sacrément la boule à la gorge, allant jusqu’aux yeux humides pour les plus sensibles. Un passage annoncé et triste, mais qui arrive à rendre un bel hommage aux canidés, qui seront nombreux à s’y reconnaître. La transition entre humour et émotion passe bien, et le film réussi très bien sur les deux tableaux. Il n’aurait manqué qu’un petit générique larmoyant, en hommage aux chiens disparus, pour atteindre l’excellence.

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