Crocodile Dundee II

Crocodile Dundee II
1988
John Cornell

Sorti en 1986, le premier film avait fait découvrir au monde ce personnage peu commun : Mick Dundee (Paul Hogan). Élevé par une tribu aborigène, il a passé sa vie dans les vastes étendues du Bush australien, ne côtoyant que très peu la civilisation. Sue Charlton, une journaliste, avait alors voulu faire un reportage sur lui, puis en est tombée amoureuse, et l’a ramené à New-York. Une aventure placée sous le signe de la comédie, qui avait fait le bonheur de 5,9 millions de français à l’époque, et récolté pas moins de 328 millions de dollars. Le film fut même nominé pour l’Oscar du meilleur scénario. Un phénomène qui ne pouvait qu’aboutir à une suite.

On retrouve donc dans ce second film Mike et Sue à New-York, vivant pleinement leur amour. Mais une affaire va faire basculer leur vie. L’ex fiancé de Sue, lui aussi journaliste, menait une enquête sur un trafiquant colombien : Luis Rico, qu’il a d’ailleurs prit en photo en plein assassinat. Repéré, il prendra la fuite et enverra les photos à Sue, mais rien n’échappe à Rico, qui la kidnappera. Léger contretemps, Dundee aura vite fait de la sauver, et de l’emmener en Australie, là où il pourra les cueillir aisément.

Autant le dire, tout le début du film est à jeter. Le film nous embarque dans une affaire policière de trafiquant et kidnapping en plein New-York : du vu et revu et en mauvais. Le personnage de Dundee, aussi sympathique qu’il puisse être, fait tâche dans la capitale économique dans son costume de cow-boy. Quelques passages drôles ponctuent ces moments, comme la scène de suicide, mais on aura vite fait de s’ennuyer. Heureusement, la seconde partie du film qui marque le retour en Australie est autrement plus réjouissante : Dundee retrouve son milieu naturel, le décor devient plus personnel et original, et cette chasse à l’homme qui tourne à la mascarade est un vrai régal. Maîtrisant outrageusement le terrain et ayant un allié parmi ses assaillants, il se jouera complètement d’eux, avec humour bien sûr. Mais le mal été déjà fait : si les 239 M$ de recettes de cette suite, dont 2.6 millions d’entrées en France, ne sont pas ridicules, ce déclin important et les mauvais retours mirent fin à l’aventure. Malgré tout, une tentative de come-back vu le jour en 2001 avec un troisième volet à Los Angeles, se ridiculisant massivement avec moins de 40 M$ dans le monde. Repose en paix dans nos mémoires Dundee.

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