Complot de famille

Complot de famille
1976
Alfred Hitchcock

Grand maître du cinéma indépendant américain, le pauvre n’ayant jamais connu les hautes sphères du box-office, Alfred Hitchcock nous quittait tout juste quatre ans après ce film, qui aura été son dernier. Certains nous quitte dans la grâce, d’autres n’ont pas eu cette chance…

Hum, je vois, je vois… Bah rien, pas de scénaristes. Alors qu’une fausse voyante, Blanche, s’amuse à torturer l’esprit agonisant d’une vieille femme, cette dernière va la mettre sur une piste très intéressante : elle aimerait faire de son neveu disparu son héritier, et est prête à déverser 10 000 $ à qui le retrouverait. La sénilité la persuadant des talents divinatoires de Blanche, elle lui en confiera la tâche. Quelle aubaine ! Mais pas un sou avant la fin malheureusement… Seulement voilà, ledit neveu disparu depuis un terrible incendie, et présumé mort, n’est autre qu’un petit escroc qui a lui même mit le feu à la maison, tuant sa propre famille. Faut-il vraiment le retrouver ?

Ah oui, je sens sa présence ! Oui, c’est quelqu’un qui est très éloigné de vous. Vous dite ? Oui, cela même, votre neveu est parmi nous, son esprit communique, il est encore vivant ! WTF ? Si déjà les talents laborieux de l’actrice font qu’il est impossible d’y croire une seule seconde, ce qu’elle dit est désarmant de bêtise. Ainsi, elle communique avec l’esprit d’un vivant ? Mais bien sûr ! Le reste n’est pas tellement plus crédible, entre une enquête téléguidée, des situations rocambolesques, et une surenchère de coïncidences abusives. On passe notre temps à se dire « comme par hasard ! ». Et puis avec des acteurs si exceptionnels, difficile de ne pas crier au génie. Mais le supplice suprême nous vient de la fameuse Blanche, insupportable à tout point de vu, nous régalant d’une séquence « la plus grosse cruchasse au volant de l’histoire ». C’est si lamentable qu’on en rit plus d’une fois, mais ça ne représente pas un grand intérêt.

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