Patrick is back. Après un carton monstrueux dans les salles, et connaissant le peu d’imagination du réalisateur médiocre qu’est Fabien Onteniente, Camping ne pouvait que connaître une suite, malgré des retours mitigés (ce qui est déjà un sacré exploit pour Fabien). Ainsi, les Flots Bleus rouvrent leur plage.
Comme pour le premier film, l’histoire amènera une âme errante au fameux camping : Jean-Pierre Savelli (Richard Anconina), en plein break avec sa nouvelle concubine. En quête de sérénité avec sa fille, ses vacances vont prendre une tournure inattendue. Quand Patrick Chirac (Franck Dubosc) décida de le prendre sous son aile, le cauchemar commença et la sangsue s’accrocha. Mais il n’est pas le seul pour qui les vacances semblaient mal commencer : les Gatineau (Antoine Duléry et Mathilde Seigner) s’éloignent à nouveau, Paul sombrant dans le bling-bling, tandis que Jacky (Claude Brasseur) voit à nouveau son emplacement 17 bafoué, des effondrements de terrain ayant amené des bungalow s’interposant entre lui et son paysage. Plus encore, la fermeture du camping se profile.
On prend les mêmes et on recommence. Patrick est toujours aussi naïf et seul, il tente toujours de se faire un nouvel ami, lui aussi toujours père célibataire pour qui le séjour commence mal mais fini bien, les Gatineau s’engueulent pareillement, Jacky râle comme à son habitude, et on retrouve même Mendez nous faisant « du grand Mendez ». Mais quel intérêt de revoir deux fois le même film ? Plus grave encore, l’humour frais et léger, certes pas folichon, du premier film connaît quelques ratés, comme « les couverts en plastique » et autres jeux de mots quasi grotesques. Bien sûr, la bonne ambiance est de retour et le cadre est toujours aussi apaisant, mais une telle fainéantise scénaristique est de très mauvais goût. Qu’importe pour les producteurs, le film a presque atteint les quatre millions d’entrées et un troisième serait en préparation, sans doute toujours aussi facile et peu convaincant.