Broken City

Broken City
2013
Allen Hughes

Avec ses dix millions d’habitants, New-York est la ville la plus importante au monde. Ainsi, celui qui en est le maire est le plus puissant maire au monde, un titre qui attise bien des convoitises. Les batailles électorales sont souvent sales, et le film va nous en montrer une très sombre, dans une ville dite « brisée ».

Billy (Mark Wahlberg) était flic, mais il y a sept ans il a choisi de faire justice lui-même en abattant celui qui avant violé et tué la sœur de sa femme, bien qu’il ai était acquitté. Aujourd’hui, il œuvre entant que détective privé, et il reçu le coup de fil d’un client très particulier : le maire (Russell Crowe). Au coude à coude dans les sondages, il craint de perdre sa réélection car sa femme (Catherine Zeta-Jones) le trompe, et un homme qui perd sa femme ne peut gagner une élection. Une idée bien étrange, mais pour $50,000 trouver le nom de l’amant ne se refuse pas. Mais quand l’homme suspecté fut retrouvé mort, Billy prit alors conscience de la dangerosité de son client.

Bras de fer au sommet entre deux figures emblématiques d’Hollywood ? Malheureusement non, le film arrive avec quelques décennies de retard. Même dans les années 80 on aurait dit du film qu’il n’est pas bien original, alors que dire aujourd’hui ? C’est sûr, le film est bien fait : la réalisation est sobre, l’image sombre est en parfaite adéquation avec l’ambiance, le rythme n’est pas trop mou, et même les acteurs passent plutôt bien. Le problème, c’est qu’on sent fout. Au bout de cinq minutes ont a déjà envie d’arrêter, tellement on a l’impression d’avoir déjà vu ce film cent fois. Un détective piégé, un maire crapuleux, des histoires de détournement d’argent par l’immobilier, le traumatisme du passé, même la pirouette finale du « j’avais tout prévu depuis sept ans (pan dans tes dents) » sonne creux, comme vide de sens après avoir répété trop de fois. On s’attend tellement à tout que chaque nouvel élément d’intrigue exaspère de par son évidence. Rien de nouveau, rien de transcendé, et même rien de particulièrement bien fait : c’est lisse, désespérément lisse. Pas de doutes, le film fait très pro et on ne s’ennui que passagèrement, mais impossible de rentrer complètement dans l’histoire.

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