Du Plomb dans la tête
2013
Walter Hill
Les temps sont durs pour les actionners des années 80 : après le terrible bide du Dernier Rempart, l’année 2013 aura aussi vu l’homme fort et tête pensante des Expendables se rétamer plus violemment encore : avec moins de 20 M$ dans le monde pour un budget de 55 M$, l’échec est retentissant. Y a t-il trop de violence ou bien est-ce un genre passé de mode ? Pourtant, les fans de la première heure se régaleront.
Quand on est une grosse frappe pour un réseau mafieux, les sales coups sont légions, mais ce jour là le bilan fut particulièrement indigeste pour Jimmy Bobo (Sylvester Stallone) : après avoir rempli son contrat et être venu au point de rendez-vous, lui et son acolyte furent tombé sur Keegan (Jason Momoa), un autre tueur à gage, venu les supprimer. Si Jimmy Bobo s’en est sorti indemne, ça ne fut pas le cas de son partenaire, et il cri vengeance. Épaulé par un flic (Sung Kan) souhaitant mettre à mal une immense organisation de fraude immobilière malgré la corruption qui règne dans son équipe, il fera couler le sang jusqu’à ce que justice soit faite. Ça va chier.
Demolition Man le retour ! Le côté science-fiction en moins bien sûr. Et un peu moins drôle. Moins réfléchit certes. Bon c’est clairement pas un grand film mais oh, Stallone quoi ! Ce coup-ci c’est carrément sa guerre et la boucherie sera totale. Des morts gratuits en pagaille, des explosions comme on aime, et surtout cette voix magique de soldat bodybuildé invincible qui va tout raser sur son passage. L’histoire n’est évidemment pas terrible et les acteurs n’ont pas tellement l’occasion de nous prouver leur valeur (encore que le Conan de 2011 est presque sobre ici), mais face à des scènes d’actions explosives et des combats bien bourrins, on jubile comme à la grande époque. On est bien sûr très loin du niveau de folie de Expendables 2, mais en attendant le troisième volet de cette saga déjà culte, cette petite piqûre d’adrénaline fait plaisir.